domingo, 1 de noviembre de 2009

Je l'aimais - Anna Gavalda

  • On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux que partent ?
    Le chagrin de ceux par qui le malheur arrive… Ceux qui restent, on les plaint, on les console, mais ceux qui partent ?
    Le courage de ceux qui se regardent dans la glace un matin et articulent distinctement ces quelques mots pour eux seuls : « Ai-je le droit à l’erreur ? » juste ces quelques mots… Le courage de regarder sa vie en face, de n’y voir rien d’ajusté, rien d’harmonieux. Le courage de tout casser, de tout saccager par… par égoïsme ? Par pur égoïsme ? Mais non, pourtant… Alors qu’est-ce ? Instinct de survie ? Lucidité ? Peur de la mort ?
    Le courage de s’affronter. Au moins une fois dans sa vie. De s’affronter, soi. Soi-même. Soi seul. Enfin.
  • Je suis dur dans le travail, mais là, c’est parce que je joue un rôle, tu comprends ? Je suis obligé d’être dur. Obligé de leur faire croire que je suis une terreur. Tu imagines s’ils perçaient mon secret ? S’ils apprenaient que je suis timide ? Que je suis obligé de travailler trois fois plus que les autres pour arriver au même résultat ? Que j’ai un mauvaise mémoire ? Que je suis lent à la comprenette ? Tu te rends compte ? Mais s’ils savaient tout cela, ils me boufferaient tout cru !
  • Les gens de mauvaise foi son très forts pour trouver des prétextes
  • C’est la vie. C’est la vie de presque tout le monde. On biaise, on s’arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s’y attache. C’est la vie. Il y a des courageux et puis ceux que s’accommodent. C’est tellement moins fatigant de s’accommoder…